Parc de la Futaie

2017

Préservé de l’urbanisation…

Le Parc de la Futaie est issu d’un passé agricole récent et se trouve enclavé dans la trame urbaine de la ville de Boucherville. Sa valeur écologique est importante en raison de la connectivité des milieux naturels de la région et de la richesse de son cortège floristique. D’ailleurs, plus d’une centaine d’espèces ont été répertoriées dans le parc.

Cet écosystème appartenant à la Ville de Boucherville se trouve entre le Boisé Pierre-Dansereau et le secteur Du Parchemin. Un corridor de biodiversité s’est maintenu en raison de sa proximité avec ces deux milieux naturels et celui-ci permet à plusieurs espèces de se déplacer d’un habitat à l’autre.

La parc de la Futaie est une écosystème de 24 hectares se caractérise par un couvert végétal dense et des milieux humides variés.  Le noyau de l’habitat est constitué par de jeunes érablières à érable rouge et de frênaies marécageuses. Précisons qu’en raison de la présence de l’agrile du frêne, la survie des frênaies sont menacées.

Le boisé est également composé par divers types de milieux humides : étangs, marais, friches, marécages arborescents et arbustifs. Cet habitat abrite une importante population de rainette faux-grillon de l’Ouest (espèce désignée vulnérable au Québec et menacée au Canada).

D’autres espèces ayant un statut de protection sont également présentes dans cet habitat dont : la fourmi Lasius minutus et le caryer ovale. Le parc abrite également une grande variété d’oiseaux, de mammifères, de reptiles et d’amphibiens.

L’importante présence du Rhamnus cathartica met en péril cet écosystème. La fragmentation de l’habitat par cet envahisseur vient perturber les processus écologiques ainsi que le développement embryonnaire des amphibiens à métamorphose rapide.

En 2017, le Comité Écologique du Grand Montréal (CEGM) est mandaté par la Ville de Boucherville afin d’y réaliser une intervention de contrôle du nerprun de quelques jours.

Bien que cet écosystème n’ait pas de statut de protection particulier, sa conservation et sa protection à long terme demeurent au cœur des préoccupations du CEGM et de la Ville de Boucherville.

Objectif du projet :

• Retirer et contrôler les plantes envahissantes

Travaux effectués :

• Contrôle de plantes exotiques envahissantes comme le nerprun

Quelques chiffres :

• Nombre de nerprun retirés : 1 712